Taille: plus de 2 m
Hauteur: 1 m au garrot
Poids: mâle: de 100 à 315 kg
femelle: de 560 à 200 kg
Longévité: 30 ans (jusqu'à 50 ans en captivité)
Peuplant autrefois certaines régions de l'ex Union Soviétique, l'Amérique du nord, certaines régions des Balkans, l'Afrique, une bonne partie de l'Asie ainsi que les Pyrénées française, il vit dans les forêts de montagne à des altitudes de 900 à 1.800 mètres.
C'est un animal nocturne et crépusculaire mais il aura tendance à être également diurne dans les endroits du monde où il sera sûr de ne pas être déranger.
Il se montre souvent craintif à l'égard de l'homme dont il se tient à bonne distance mais s'il se sent agressé ou menacé, il peut transformer cette crainte en une rage incroyable qui laissera souvent peu de chances à l'homme de s'enfuir.
Véritable solitaire, il semble toutefois s'accommoder de la présence de ses congénères, à condition que ceux-ci n'empiètent pas sur son domaine ou le dérangent.
Le territoire des mâles solitaires recouvre ceux de plusieurs femelles et n'empiète que très légèrement sur celui des autres mâles.
Il peut parcourir 2 à 3 km par jour à une vitesse moyenne de 5 à 6 km/h pour trouver sa nourriture. Mais s'il se met à courir, c'est à une allure de 60 km qu'il faudra le suivre!
Capable de nager ou de grimper aux arbres, cet omnivore a un régime très varié: il mange des baies sauvages, des racines, des pousses et des herbes, des fourmis, larves d'insectes, poissons, oiseaux, champignons, miel et charognes.
Lorsque vient l'automne, il mange beaucoup plus de fruits, de glands et de châtaignes.
S'il vient à manquer de nourriture dans son territoire initial, on peut le voir se déplacer assez loin et s'attaquer à des moutons, des élans, des rennes, des vaches ou des chevaux.
Il passe l'hiver retiré dans sa tanière d'environ 2m² tapissée de rameaux, de mousse, d'herbes et d'autres végétaux secs, dans un endroit bien protégé ou un terrier qu'il aura lui-même creusé. Prévoyant, il lui arrive de préparer plusieurs abris avant l'hiver.
Il peut y rester endormi pendant de longues semaines d'affilée en puisant dans les réserves de graisses qu'il aura constituées pendant l'automne. C'est pourquoi, juste avant d'hiberner, il supportera de moins en moins les intrusions sur son territoire.
Contrairement à d'autres animaux qui hibernent, l'ours ne voit pas sa température corporelle chuter pendant son sommeil.
S'il dort donc beaucoup – son rythme cardiaque se ralentit de 44 % - il peut cependant se réveiller à n'importe quel moment.